Dimanche 3 juillet : 14e du Temps Ordinaire

Messes : 8h30, 17h30
Psaumes des Vêpres après la messe du soir

Lundi 4 juillet : (La Chapelle est fermée)

Mardi 5, Mercredi 6 Ste Maria Goretti , Jeudi 7

horaire habituel :
Messes à 9h30 et 17h30 Confessions : 10h-12h00 et 17h-19h00

Vendredi 8 juillet :

Messes à 9h30 et 17h30
Adoration eucharistique : 16h00 – -19h15
Confessions : 10h-12h00 et 16h00-19h00

Samedi 9 juillet

Les 120 martyrs de Chine (17e-20e s.)

Messe du jour : 9h30
Confessions : 10h-12h00 et 15h-17h00
Messe dominicale : 17h30
Psaumes des Vêpres après la messe.

Dimanche 10 juillet : 15e du Temps Ordinaire.

Messes : 8h30, 17h30
Psaumes des Vêpres après la messe du soir

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Le 29 juin, le pape François a publié une Lettre apostolique sur la Liturgie : « Desiderio desideravi » – plus précisément : sur la formation liturgique du Peuple de Dieu, de tous les chrétiens.

« J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! » (Lc 22,15) Première phrase… Et aussitôt :
… Pierre et Jean avaient été envoyés pour faire les préparatifs nécessaires pour manger la Pâque, mais, à y regarder de plus près, toute la création, toute l’histoire – allait finalement se révéler comme l’histoire du salut – est une grande préparation à ce repas. Pierre et les autres se tiennent à cette table, inconscients et pourtant nécessaires : tout don, pour être tel, doit avoir quelqu’un disposé à le recevoir. Ici, la disproportion entre l’immensité du don et la petitesse du destinataire est infinie et ne peut manquer de nous surprendre. Néanmoins, par la miséricorde du Seigneur, le don est confié aux apôtres afin qu’il soit apporté à tout homme et à toute femme.
Personne n’avait gagné sa place à ce repas. Tout le monde a été invité. Ou plutôt : tous ont été attirés par le désir ardent que Jésus avait de manger cette Pâque avec eux : Il sait qu’il est l’Agneau de ce repas de Pâque, il sait qu’il est la Pâque. .. Cependant, son désir infini de rétablir cette communion avec nous, qui était et reste son projet initial, ne sera pas satisfait tant que tout homme, de toute tribu, langue, peuple et nation (Ap 5,9) n’aura pas mangé son Corps et bu son Sang : c’est pourquoi ce même repas sera rendu présent, jusqu’à son retour, dans la célébration de l’Eucharistie.

… Quelques heures seulement après la Cène, les Apôtres auraient pu voir dans la croix de Jésus, s’ils avaient pu en supporter le poids, ce que signifiait pour Jésus de dire : « corps offert », « sang versé ». C’est de cela que nous faisons mémoire dans chaque Eucharistie. Lorsque le Ressuscité revient d’entre les morts pour rompre le pain pour les disciples d’Emmaüs, et pour ses disciples qui étaient retournés pêcher des poissons et non des hommes sur la mer de Galilée, ce geste de rompre le pain leur ouvre les yeux. Il les guérit de l’aveuglement infligé par l’horreur de la croix, et les rend capables de « voir » le Ressuscité, de croire en la Résurrection.

… Dans l’Eucharistie et dans tous les Sacrements, nous avons la garantie de pouvoir rencontrer le Seigneur Jésus et d’être atteints par la puissance de son Mystère Pascal. La puissance salvatrice du sacrifice de Jésus, de chacune de ses paroles, de chacun de ses gestes, de chacun de ses regards, de chacun de ses sentiments, nous parvient à travers la célébration des sacrements. Je suis Nicodème et la Samaritaine au puits, l’homme possédé par des démons à Capharnaüm et le paralytique dans la maison de Pierre, la femme pécheresse pardonnée et la femme affligée d’hémorragies, la fille de Jaïre et l’aveugle de Jéricho, Zachée et Lazare, le bon larron et Pierre pardonnés. Le Seigneur Jésus, immolé, a vaincu la mort ; mis à mort, il est toujours vivant ; il continue à nous pardonner, à nous guérir, à nous sauver avec la puissance des Sacrements.

… Lorsque la première communauté rompt le pain en obéissant au commandement du Seigneur, elle le fait sous le regard de Marie qui accompagne les premiers pas de l’Église : « Tous étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus » (Ac 1,14). La Vierge Mère « veille » sur les gestes de son Fils confiés aux apôtres. Comme elle l’a fait après les paroles de l’ange Gabriel, elle garde à nouveau dans son cœur, ces gestes qui font le corps de son Fils. Le prêtre, qui répète ces gestes en vertu du don reçu dans le sacrement de l’Ordre, est lui-même protégé dans le cœur de la Vierge. Avons-nous vraiment besoin ici d’une règle pour nous dire comment nous devons agir ?

Devenus des instruments pour allumer le feu de l’amour du Seigneur sur la terre, protégés dans le cœur de Marie, Vierge faite Église, les prêtres doivent laisser l’Esprit Saint agir sur eux, pour mener à bien l’œuvre qu’il a commencée en eux lors de leur ordination. L’action de l’Esprit leur offre la possibilité d’exercer leur ministère de présidence de l’assemblée eucharistique avec la crainte de Pierre, conscient d’être pécheur (Lc 5,1-11), avec la puissante humilité du serviteur souffrant (cf. Is 42ss), avec le désir « d’être mangé » par les personnes qui leur sont confiées dans l’exercice quotidien du ministère.

A lire en entier, à méditer, à pratiquer…